« Ça serait difficile d’encore travailler avec Quentin Huart, même si c’est un très bon échevin » pour Daniel Senesael

« Ça serait difficile d’encore travailler avec Quentin Huart, même si c’est un très bon échevin » pour Daniel Senesael

Ce jeudi dans Politiquement (in)correct, le député-bourgmestre d’Estaimpuis est revenu sur les remous qui ont émaillé le PS au sein de la commune.

Ce n'est plus un secret pour personne à Estaimpuis, la relation entre Daniel Senesael, le bourgmestre et Quentin Huart, son premier échevin a atteint un point de non-retour depuis déjà longtemps. Sur notre plateau, le maïeur est revenu sur cette situation. "Ça serait difficile d'encore travailler avec Quentin. Par contre je peux dire que c'est un très bon premier échevin. Le travail qu'il fournit est vraiment colossal et cela répond aux attentes du collège et de la population. Je n'ai donc aucune critique négative à formuler à son égard."

D'autres tensions sont également apparues durant cette mandature comme celles qui ont conduit au départ d'Adeline Vandenberghe de son poste d'échevin. Le climat est toutefois serein selon Daniel Senesael. "Il n'y a pas le chaos au sein du PS. Nous avons pu rebondir à chaque événement. Le groupe qui s'est renforcé pour les prochaines échéances est cohérent. On est dans la cohésion et la solidarité. Je n'ai aujourd'hui pas l'impression d'être responsable de ce qui s'est passé. J'ai toujours travaillé de la même manière depuis 30 ans. J'ai toujours apprécié avoir des contacts amicaux, j'ai toujours favorisé le dialogue et il en a été ainsi durant cette législature."

Reste aujourd'hui une question, est-ce que l'actuel bourgmestre va rempiler pour un nouveau mandat. "On verra ce que veulent les Estaimpuisiennes et les Estaimpuisiens. C'est la personne qui a le plus de voix qui devient bourgmestre. Si j'ai le plus de voix, je commencerai le mandat. Je ne vais pas dire au bout de combien de temps je pourrais laisser ma place, je ne m'avance plus de trop dans les prospectives qui se dessineront devant nous."


Théo Defranne